En tant que migrants irréguliers sur la route des Balkans, ils étaient particulièrement vulnérables face au coronavirus. Au lieu d’être protégés, placés en quarantaine, avoir droit aux services de santé de base et au droit d’asile, ils ont plutôt été battus par les forces de l’ordre de différents pays, placés dans des salles surpeuplées de camps de détention, coincés pendant des jours dans le no man's land entre deux frontières, obligés de marcher sans chaussures pendant des dizaines de kilomètres et déportés de pays en pays en violation avec la Convention relative au statut des réfugiés et la Convention européenne des droits humains.
Des Afghans vivotent depuis des semaines à Istanbul dans des logements surpeuplés. Dans l’un d’eux, ils sont 18 réfugiés à se partager un appartement de 2 chambres… sans pouvoir sortir en cette période de confinement.
Les fonds amassés ici serviront à payer un logement pour un petit groupe de migrants pour les deux prochains mois, ainsi que pour subvenir à leurs besoins de base en nourriture.
As irregular migrants on the Balkan route, they were particularly vulnerable to the coronavirus. Instead of being protected, quarantined, entitled to basic health services and the right to asylum, they were instead beaten by the police of different countries, placed in overcrowded rooms in camps, trapped for days in no man's land between borders, forced to walk without shoes for tens of kilometers and deported from country to country in violation of the Convention relating to the Status of Refugees and the European Convention on Human Rights.
Afghans have been living for weeks in Istanbul in overcrowded housing. In one of them, 18 refugees share a 2-bedroom apartment ... without being able to go out during this period of confinement.
The funds raised here will be used to pay for accommodation for a small group of migrants for the next two months, as well as to meet their basic food needs.